Dans un pas significatif vers l’apaisement des tensions régionales, le Secrétaire d’État américain Rubio a servi de témoin à la signature d’une Déclaration de Principes entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Cet engagement, scellé récemment, marque une avancée majeure dans les relations entre les deux pays, souvent marquées par des défis sécuritaires et diplomatiques.
La déclaration consacre la reconnaissance mutuelle de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des deux États, un point clé dans un contexte où les accusations d’ingérence et de soutien aux groupes armés ont persisté. Les parties se sont également engagées à répondre aux préoccupations sécuritaires, notamment dans les zones frontalières, tout en œuvrant pour une *intégration économique régionale* accrue.
Le texte insiste sur la nécessité de faciliter le retour des personnes déplacées, un enjeu critique en RDC où des millions de civils sont affectés par les conflits. Il réaffirme par ailleurs le soutien aux missions de la MONUSCO (Mission des Nations unies en RDC), dont le rôle reste crucial pour stabiliser la région. Enfin, les deux gouvernements s’accordent sur la rédaction prochaine d’un accord de paix global, visant à pérenniser les avancées.
Dans un communiqué, le Secrétaire Rubio a salué cette « étape prometteuse », soulignant la volonté des États-Unis de « renforcer les partenariats existants et de favoriser des résultats gagnant-gagnant ». Washington entend accompagner les deux nations dans la mise en œuvre de ces engagements, notamment via des programmes économiques et sécuritaires.
Cette déclaration, bien que symbolique, ouvre une fenêtre d’espoir pour une région minée par des décennies de crises. Reste à traduire ces principes en actions concrètes, un défi que Kinshasa, Kigali et leurs partenaires internationaux devront relever ensemble.
Par Venance Manzanza