Selon des projections économiques récentes, la République démocratique du Congo (RDC) pourrait voir ses recettes publiques atteindre 60.758 milliards de Francs congolais (FC) d’ici 2030, soit une augmentation de près de 81 % par rapport aux estimations de 2025.
Cette hausse significative s’expliquerait par une meilleure mobilisation des ressources internes, une optimisation de la collecte fiscale et une augmentation des investissements dans des secteurs clés tels que les mines, l’agriculture et les infrastructures.
Le gouvernement congolais mise notamment sur l’exploitation rationnelle des ressources minières, dont le pays regorge, ainsi que sur des partenariats public-privé pour stimuler l’économie. Par ailleurs, des réformes structurelles visant à améliorer la gouvernance financière pourraient contribuer à cette progression.
Cependant, des experts soulignent que cette projection ambitieuse dépendra de la stabilité politique, de la lutte contre la corruption et de la modernisation de l’administration fiscale.
Si ces prévisions se concrétisent, l’État pourrait augmenter ses dépenses dans les secteurs sociaux (santé, éducation, emploi) et les infrastructures, améliorant ainsi les conditions de vie des Congolais.
Reste à voir si les autorités parviendront à transformer ces projections en réalité, dans un contexte économique et géopolitique encore marqué par des incertitudes.
Par Dieumerci Anawezi