L’actualité politique congolaise est marquée ce lundi par un événement majeur : Vital Kamerhe a présenté sa démission de ses fonctions de Président de l’Assemblée nationale ce 22 septembre 2025. Cette décision survient dans un contexte de fortes pressions exercées par une partie des députés.
La nouvelle a été officialisée par une lettre adressée au Premier Vice-Président de l’Assemblée, datée de ce jour. Conformément à l’article 30 du Règlement intérieur de l’institution, l’élu a invoqué des « raisons de convenance personnelle » pour justifier son départ.
Si la lettre de Kamerhe évoque des motifs personnels, cette démission intervient peu de temps après qu’une pétition, signée le 03 septembre par de nombreux députés, a circulé pour exiger son départ de la tête de la chambre basse du Parlement. Ce mouvement de défiance au sein de l’hémicycle aurait donc précipité cette décision, créant une situation politique incontournable.
La procédure prévoit maintenant que la démission soit actée par le bureau de l’Assemblée. La gestion des affaires courantes sera assumée par le Premier Vice-Président en attendant l’élection d’un nouveau président.
Les conséquences de ce départ sismique pour la majorité au pouvoir et l’équilibre politique du pays sont dès à présent au cœur de toutes les spéculations.
Par Horus-Gabriel Buzitu
Lettre de sa démission
