Le Président français Emmanuel Macron a effectué une visite officielle en Égypte ce lundi 6 avril 2015, marquant une nouvelle étape dans le renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays. Accueilli avec ferveur par le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et la population, cette visite a été l’occasion de réaffirmer les liens historiques, économiques et diplomatiques unissant la France et l’Égypte.
Dès son arrivée sur le sol égyptien, Emmanuel Macron a salué l’hospitalité des autorités et du peuple. Sur son compte X (anciennement Twitter), il a partagé son émotion :
« Merci au Président Abdel Fattah al-Sissi et au peuple égyptien pour leur accueil chaleureux. Cette ferveur, ces drapeaux, cette énergie digne de Khân al-Khalili : un hommage vibrant à l’amitié qui unit l’Égypte et la France ! »
Dans un message publié après sa rencontre avec son homologue égyptien, le chef de l’État français a insisté sur la dimension stratégique de cette relation :
« L’Égypte est un partenaire stratégique et un ami historique de la France. Je suis venu au Caire réaffirmer notre volonté de faire encore davantage ensemble dans tous les domaines. Très heureux d’avancer avec le Président al-Sissi, pour la prospérité de nos pays. »
Au cœur des discussions, la coopération franco-égyptienne dans les infrastructures, notamment le métro du Caire, a été mise en avant. Le Président Macron a rappelé l’engagement de la France depuis 1984 dans ce projet structurant :
« Depuis 1984, la France est aux côtés de l’Égypte pour construire son réseau de métros. Des millions de voyageurs empruntent chaque jour les lignes 1, 3 et bientôt le monorail vers la nouvelle capitale administrative, ainsi que la future ligne 6. La ligne 3, testée et approuvée, est une fierté partagée. »
La visite a également permis d’aborder les enjeux géopolitiques au Moyen-Orient. Emmanuel Macron a souligné l’importance d’une alliance tripartite avec la Jordanie et l’Égypte pour promouvoir la stabilité :
« Jordanie, Égypte et France. Main dans la main pour dire ensemble que la voie de la paix est la seule possible. »
Un message fort, alors que la région traverse des tensions persistantes, notamment dans la lutte contre le terrorisme et la recherche de solutions durables aux conflits.
Outre les transports, les entretiens ont porté sur des sujets variés : énergie renouvelable, éducation, sécurité et culture. Les deux dirigeants ont exprimé leur désir d’intensifier les échanges économiques et universitaires, tout en renforçant la coordination dans la lutte contre les extrémismes.
Rédaction : Horus-Gabriel Buzitu