Plusieurs sources bien informées ont révélé que l’administration du président américain Donald Trump avait discuté avec la Libye et le Rwanda de la possibilité d’y transférer des migrants présents aux États-Unis ayant un casier judiciaire. Ces discussions, dont les détails restent partiellement obscurs, illustrent la volonté de l’exécutif républicain de durcir sa politique migratoire.
Selon des interlocuteurs proches du dossier, ces échanges auraient eu lieu à différents niveaux diplomatiques, bien qu’aucun accord concret n’ait abouti. Les pays concernés, la Libye et le Rwanda, ont des politiques migratoires contrastées : le Rwanda, souvent perçu comme un partenaire coopératif sur les questions de réfugiés, a déjà signé des accords avec d’autres nations, tandis que la Libye, en proie à l’instabilité, est régulièrement critiquée pour ses centres de rétention et ses violations des droits humains.
L’idée d’externaliser la gestion des migrants jugés indésirables n’est pas nouvelle, sous Trump, les États-Unis avaient déjà mis en œuvre des mesures strictes, comme le programme « Remain in Mexico », forçant des demandeurs d’asile à attendre hors du territoire américain. Cependant, l’éventualité d’un transfert vers des pays en crise comme la Libye suscite des inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’homme.
Les organisations humanitaires s’alarment de cette révélation. ‹‹ Envoyer des migrants, même avec un passé criminel, vers des zones de conflit comme la Libye, c’est les exposer à des dangers extrêmes ››, dénonce le responsable d’une ONG
En somme, la nouvelle inquiète les migrants qui depuis la prise de pouvoir de Donald Trump ne fait que durcir la situation en leur faveur, celle-ci rappelle cependant les controverses passées sur les méthodes employées pour limiter l’immigration irrégulière aux États-Unis.
Par Dieumerci Anawezi