La rivière Tele, source de vie pour les habitants de la province du Bas-Uélé, est aujourd’hui synonyme de mort et de désolation. L’exploitation minière dans le territoire de Banalia, province de la Tshopo, a entraîné une pollution catastrophique des eaux, affectant dix villages et causant la mort de treize personnes.
Simon Toto, président de l’Assemblée provinciale du Bas-Uélé, a lancé un cri d’alarme face à cette situation critique.
« Dix de nos villages souffrent de la pollution de la rivière Tele due aux activités minières. Nous déplorons déjà treize morts, sans compter les dommages environnementaux considérables. La population utilise cette eau pour la consommation et les tâches ménagères », a-t-il déclaré
La rivière Tele, qui prend sa source dans la province du Bas-Uélé, est devenue un vecteur de maladies et de mort. Les activités d’exploitation minière, notamment dans la région de Mangi, sont pointées du doigt comme la cause principale de cette pollution. Les substances toxiques rejetées dans le cours d’eau ont non seulement un impact direct sur la santé humaine mais aussi sur la faune et la flore aquatiques, mettant en péril tout un écosystème.
Les autorités provinciales, en collaboration avec les acteurs environnementaux, ont proposé des mesures urgentes pour endiguer cette catastrophe. Parmi celles-ci, la suspension des travaux d’exploitation minière jusqu’à l’adoption de solutions plus pérennes et la prise en charge des victimes sont envisagées.