Alors que le secteur technologique connaît une croissance fulgurante en Afrique, les femmes y restent largement sous-représentées, ce qui limite leur accès aux opportunités économiques. Pour pallier ce déséquilibre, la formation au numérique s’impose comme un levier clé d’inclusion.
C’est dans cette optique que GetBundi, une plateforme nigériane spécialisée dans l’éducation numérique, a lancé officiellement les candidatures pour TechSis 2025, un programme offrant 1 500 bourses destinées à former des femmes africaines aux métiers du numérique.
Un programme ambitieux pour combler le fossé numérique
L’annonce a été faite jeudi 12 juin via le compte X de MarketForces Africa, un fournisseur d’informations et de données financières axé sur le continent. Doté d’un budget de 250 000 dollars, ce programme s’adresse aux femmes âgées de 19 à 40 ans et propose des formations spécialisées en analyse de données et cybersécurité, deux secteurs en forte demande.
La formation, entièrement en ligne, s’étalera sur quatre mois et comprendra :
- Des sessions en direct avec des experts,
- Des modules autodidactes,
- Des projets pratiques,
- Des examens et une certification à l’issue du parcours.
Cette formation a pour objectif de permettre aux bénéficiaires d’acquérir des compétences numériques avancées, facilitant ainsi leur accès à des emplois qualifiés dans un marché en pleine expansion.
« Grâce à TechSis, nous ne proposons pas seulement des compétences, mais nous créons des opportunités pour que les femmes intègrent et dirigent le secteur technologique, façonnent l’innovation et contribuent à une économie numérique plus inclusive », explique Osita Oparaugo, fondateur de GetBundi, TechSis
Selon une étude du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD, 2019), elles ne représentent que 30 % des effectifs de l’industrie tech en Afrique subsaharienne. Une sous-représentation qui freine l’innovation et aggrave les inégalités socio-économiques.
Il est important de noter que des programmes comme TechSis pourraient contribuer à réduire cet écart dans la sphère africaine en offrant un accès structuré et financé à la formation.
Par Dieumerci Anawezi