Kinshasa, 31 août 2025 – Une étape significative dans la modernisation numérique de la République Démocratique du Congo a été au centre d’une audience présidentielle, samedi 30 août 2025. C’est à la Cité de l’Union africaine que le Président Félix Tshisekedi a reçu Jean-Philippe Anvam, représentant de Monacosat, l’opérateur satellitaire principal de la principauté de Monaco.
Les discussions ont principalement porté sur le partenariat technologique stratégique liant les deux parties, visant l’acquisition par la RDC de son propre satellite national. Cette initiative s’inscrit au cœur de la vision ambitieuse du gouvernement pour réduire durablement la fracture numérique sur l’ensemble du territoire congolais.
Au-delà de l’aspect technique, ce projet symbolise une avancée majeure pour la connectivité du pays. Jean-Philippe Anvam a souligné les enjeux fondamentaux de ce déploiement : « Réduire la fracture numérique en RDC grâce au déploiement d’un satellite congolais est une initiative qui ambitionne de faciliter l’accès à internet à haut débit sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales et enclavées où les infrastructures de télécommunication demeurent insuffisantes. »
Les retombées de cette technologie spatiale sont attendues bien au-delà du simple accès à internet. Selon le représentant de Monacosat, le satellite congolais constituera un atout décisif pour plusieurs secteurs prioritaires. Il permettra notamment de renforcer la cybersécurité nationale, de développer l’enseignement à distance, d’améliorer les services de télémédecine et de stimuler la croissance de l’économie digitale.
Ce projet marque ainsi une étape décisive dans la stratégie numérique du gouvernement, qui compte sur les technologies spatiales pour accélérer l’inclusion numérique et moderniser en profondeur les services publics.
En choisissant un partenariat avec Monacosat, la RDC démontre son ouverture à des collaborations internationales innovantes. Cette démarche s’avère cruciale dans un contexte géopolitique où la souveraineté technologique devient un enjeu majeur pour les États africains.
Par Horus-Gabriel Buzitu