Komanda, en province de l’Ituri, a été le théâtre d’un massacre sanglant dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juillet. Une attaque attribuée aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) a coûté la vie à 43 personnes, selon les premières estimations recueillies auprès des autorités locales et des témoins.
Parmi les victimes figurent une vingtaine de fidèles assassinés à l’arme blanche alors qu’ils participaient à une veillée de prières dans une église catholique. Pris par surprise, ces civils n’ont eu aucune chance face à la brutalité des assaillants. Les rescapés évoquent une scène d’horreur, marquée par la panique et la sauvagerie de l’attaque.
Cette nouvelle tragédie rappelle la vulnérabilité persistante des populations civiles dans cette partie de l’est de la République démocratique du Congo, où les ADF continuent de semer la terreur malgré les opérations militaires engagées contre eux.
Les autorités promettent une réponse appropriée, tandis que la société civile appelle à des mesures urgentes pour renforcer la protection des communautés locales, particulièrement dans les zones de culte et les lieux de rassemblement.
Par Djorres Tshivuadi