À l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, célébrée chaque 28 avril, le ministre de la Santé publique de la République démocratique du Congo (RDC), Roger Kamba a souligné la nécessité de moderniser le cadre législatif national pour faire face aux nouveaux défis professionnels engendrés par les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle (IA).
Dans un communiqué publié lundi, le ministre a insisté sur l’importance d’adapter les lois du travail pour anticiper et encadrer les risques liés à ces innovations. « Le ministre a évoqué la nécessité d’une évolution du cadre législatif pour garantir une réponse juridique appropriée aux nouveaux risques professionnels engendrés par les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle », peut-on lire dans le document.
Des défis inédits pour la santé et la sécurité au travail
L’essor rapide de l’IA et d’autres technologies transforme les environnements professionnels, mais s’accompagne aussi de nouveaux dangers : surveillance accrue des employés, stress lié à l’automatisation, ou encore exposition à des outils mal régulés. La RDC, comme de nombreux pays, doit donc renforcer sa réglementation pour protéger les travailleurs tout en favorisant l’innovation.
Une démarche préventive et proactive
Le ministre Roger Kamba a rappelé que la prévention des risques professionnels doit être une priorité, notamment dans les secteurs en pleine digitalisation. Cette réflexion s’inscrit dans une dynamique mondiale, alors que l’Organisation internationale du Travail (OIT) appelle régulièrement à une mise à jour des normes face aux mutations technologiques.
Les prochaines étapes devraient inclure des consultations avec les partenaires sociaux, les experts en droit du travail et les acteurs du numérique pour élaborer des textes adaptés. Une réforme attendue, qui pourrait positionner la RDC comme un pays précurseur en Afrique dans ce domaine.
Par Dieumerci Anawezi