Jules Alingete, inspecteur général des finances, se retrouve sous les projecteurs médiatiques suite à des accusations graves de corruption et de détournement de fonds. Une organisation non gouvernementale a récemment déposé plainte contre Alingete, l’accusant d’avoir magouillé pour étouffer une affaire antérieure de corruption.
Après que la justice ait classé sans suite un dossier initial accusant Jules Alingete de corruption, une nouvelle plainte a été déposée contre lui. Cette fois, une organisation civile l’accuse de corruption et de détournement de fonds publics. Selon des reportages, Jules Alingete aurait géré les dossiers fiscaux des sociétés du groupe Rawji par le biais de sa femme. Il aurait facilité la fraude fiscale et le blanchiment d’argent en faisant de fausses déclarations fiscales au trésor public. Des preuves, notamment des courriels et des témoignages d’anciens agents du groupe Rawji, viennent appuyer ces accusations.
La société DACO, dirigée par l’épouse de Jules Alingete, est associée aux Rawji depuis de nombreuses années. Elle aurait conseillé le détournement de millions de fonds de l’État. Ce système aurait également été imposé à d’autres entreprises publiques et ministères pour éviter les enquêtes de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
L’affaire VERIDOS et le cas de PROTON sont cités. Dans le premier, des lampadaires auraient été vendus à un prix surfacturé de 6 200 $. Dans le second, grâce à Jules Alingete, un redressement fiscal de 13 millions de dollars fait par la DGI au groupe RAWJI aurait été ramené à 1,5 million de dollars, causant un manque à gagner de 11,5 millions de dollars pour la RDC.
Ces révélations mettent en lumière les pratiques controversées de Jules Alingete et soulèvent des questions sur l’intégrité et la transparence dans la gestion des finances publiques en République démocratique du Congo.
Dossier à suivre…