Ce matin, de violents affrontements ont éclaté au centre de Goma entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda. Les combats, d’une intensité rare, ont plongé la ville dans un climat de peur et d’incertitude.
Selon des sources locales, des militaires rwandais seraient directement impliqués dans les attaques, accompagnés de tirs de missiles qui ont touché des civils, y compris des enfants. Les positions du M23 à Sake et Kibunda bloquent les routes de ravitaillement des FARDC, rendant difficile l’acheminement de renforts et de ressources. Malgré ces défis, les FARDC continuent de résister et de défendre la ville, bien que quatre soldats de la SAMIDRDC aient perdu la vie dans les combats.
Les affrontements se poursuivent également autour de l’aéroport de Goma, où une partie des installations reste hors du contrôle des FARDC. Les terroristes du M23 n’hésitent pas à cibler des ambulances et des infrastructures civiles, aggravant une situation humanitaire déjà critique. Les hôpitaux de la ville sont submergés, avec plus de 17 000 blessés enregistrés à ce jour. La situation sanitaire se dégrade rapidement, les établissements de santé manquant de carburant pour faire fonctionner les générateurs, tandis que l’électricité n’est toujours pas rétablie.
Face à cette crise, le Gouvernement congolais a réaffirmé sa détermination à ne pas céder un centimètre du territoire national. « Nous ne nous laisserons pas faire. La RDC défendra son intégrité et sa souveraineté coûte que coûte », a déclaré une source gouvernementale.
La population de Goma, profondément bouleversée, appelle à une intervention urgente pour mettre fin aux violences et rétablir la paix. La communauté internationale est interpellée pour soutenir les efforts de stabilisation et venir en aide aux milliers de civils pris au piège de ce conflit.
Dans cette période sombre, les FARDC et la population congolaise restent unis dans leur résistance, déterminés à protéger leur terre et leur dignité.