Lors de la première conférence ministérielle mondiale sur l’élimination de la violence contre l’enfant, qui s’est tenue à Bogotá, en Colombie, le vice-ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru, a présenté des engagements courageux pour la République Démocratique du Congo (RDC). Parmi ces engagements, l’extension de la gratuité de l’éducation au niveau secondaire s’est dévoilée comme un élément central dans la lutte contre le mariage des mineurs et les violences faites aux enfants.
Selon des sources officielles, Kezamudru a souligné la nécessité de renforcer les stratégies multisectorielles pour la prévention et la prise en charge globale des enfants. Ce projet ambitieux s’inscrit dans un objectif plus large : éliminer la violence contre les enfants en RDC d’ici 2030.
L’extension de la gratuité de l’éducation au niveau secondaire est envisagée comme un levier crucial pour maintenir les filles et les garçons à l’école plus longtemps, réduisant ainsi les risques de mariage précoce et d’autres formes de violence. En favorisant l’accès à une éducation de qualité et en offrant un cadre protecteur, le gouvernement congolais espère construire un avenir meilleur pour les jeunes générations.
Le vice-ministre a également mentionné l’importance d’une approche intégrée, impliquant divers secteurs, afin de protéger les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être. Cela comprend des collaboration renforcées entre les ministères de l’Éducation, de la Santé, des Affaires sociales, ainsi que le soutien des ONG et de la société civile.
L’allocution de Kezamudru à Bogotá a été bien accueillie et souligne la volonté de la RDC d’œuvrer pour la protection des droits des enfants en s’alignant sur les objectifs globaux de développement durable. La lutte contre le mariage des mineurs et la violence à l’égard des enfants constituent des priorités majeures qui nécessitent une action concertée et soutenue.