La région de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, est devenue le théâtre d’affrontements intenses entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les éléments armés soutenus par le Rwanda, identifiés comme le M23. Malgré l’arrivée de renforts en hommes et en armement, y compris des forces spéciales rwandaises, les assaillants ont subi des pertes significatives face aux frappes aériennes des Sukhoï et aux opérations de la 32ème Brigade des forces spéciales congolaises.
Ces événements ont provoqué une onde de choc au sein de la coalition rebelle. Des sources indiquent que les combattants, recevant des renforts en troupes et munitions du Rwanda et de l’Ouganda, se préparent à lancer des contre-offensives d’envergure dans l’espoir de reprendre les territoires récemment sécurisés par les FARDC et les patriotes Wazalendo.
Du côté des forces loyalistes, l’avancée continue, marquant un pas de plus vers la restauration de l’ordre et la souveraineté nationale. La situation à Kanyabayonga a également eu des répercussions sur la population civile, avec des déplacements massifs et des perturbations dans les activités quotidiennes, y compris les processus éducatifs comme l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP), qui a dû être délocalisé. La communauté internationale observe attentivement, espérant une résolution pacifique qui mettra fin aux hostilités et rétablira la paix dans cette région stratégique de la RDC.