Le Président américain Donald Trump s’est félicité des progrès réalisés dans le processus de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, deux pays voisins marqués par des décennies de tensions sécuritaires et diplomatiques. Dans une déclaration récente, le président américain a affirmé avoir joué un rôle clé dans le rapprochement des deux gouvernements, laissant entrevoir la conclusion imminente d’un accord historique.
Intervenant lors d’un discours consacré à plusieurs dossiers internationaux, Donald Trump a mis en avant ses efforts pour résoudre le conflit entre la RDC et le Rwanda : « Je m’occupe du Rwanda et du Congo, qui sont en conflit, et nous essayons de régler ce problème. Et je pense que nous y sommes parvenus. Nous avons fait un excellent travail. Personne n’en parle, mais je pense que nous sommes sur le point d’y parvenir. Ils semblent sur le point de conclure un accord de paix, ce qui serait une bonne chose », a-t-il déclaré, soulignant son implication personnelle dans ce dossier complexe.
Trump a également salué la réception d’un « projet de proposition de paix » émanant des deux pays, qualifiant cette initiative d’« étape importante » vers le respect des engagements pris dans la « Déclaration de principes ». « Je compte sur leur engagement continu en faveur de la paix », a-t-il ajouté, sans toutefois dévoiler les détails concrets de cet accord en gestation.
Les relations entre la RDC et le Rwanda restent tendues depuis des années, notamment en raison des accusations récurrentes de Kinshasa contre Kigali, soupçonné de soutenir des groupes armés actifs dans l’est congolais. En retour, le Rwanda dénonce régulièrement la présence de factions hostiles à son gouvernement opérant depuis la RDC. Malgré plusieurs tentatives de médiation régionale et internationale, aucun accord global n’a jusqu’ici permis d’apaiser durablement les tensions.
La mention par Donald Trump d’un éventuel « accord de paix » relance donc l’espoir d’une détente, même si les contours de cette proposition restent flous. Aucune communication officielle n’a pour l’instant été partagée par les gouvernements congolais ou rwandais, laissant planer le doute sur l’avancée réelle des négociations.
Si l’optimisme affiché par le Président américain contraste avec le silence des capitales concernées, certains observateurs estiment que cette annonce pourrait s’inscrire dans le cadre de discussions discrètes facilitées par des acteurs internationaux. Des sources proches des deux gouvernements évoquent des contacts techniques récents, notamment sur des questions sécuritaires et économiques, sans confirmer pour autant l’imminence d’une signature.
Quoi qu’il en soit, cette annonce relance le débat sur le rôle des médiateurs externes dans la résolution des crises africaines. Elle intervient également alors que la communauté internationale appelle à une désescalade dans la région des Grands Lacs, minée par l’instabilité et l’exploitation illégale des ressources.
Venance MANZANZA