Le vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, a récemment présidé une réunion de travail à Kinshasa, mettant en lumière la question de la Redevance logistique terrestre en République démocratique du Congo (RDC). Cette taxe, destinée au développement d’infrastructures telles que le chemin de fer et les ports, est au cœur des discussions entre les banques commerciales et l’État congolais.



La Redevance logistique terrestre est essentielle pour financer des projets d’infrastructure cruciaux. Cependant, des tiers se permettent de saisir ces fonds par voie judiciaire dans les banques congolaises, ce qui entrave leur utilisation effective. Les banques commerciales congolaises ont donc cherché des moyens d’accompagner la perception de cette taxe tout en garantissant que l’État puisse y accéder légitimement.
Mme Marie-Gabrielle Kalenga Opese, présidente de l’Association congolaise des banques (ACB), a souligné l’engagement des banques à soutenir l’État dans la mobilisation des recettes. Cependant, le système judiciaire congolais pose des défis, avec des saisies et des poursuites de la part de tiers. Des mesures sont attendues de la part du vice-Premier ministre pour empêcher l’accès à ces comptes par voie judiciaire.
Les fonds issus de cette redevance ont déjà permis à l’Office national des transports (Onatra) de réaliser des travaux, notamment la remise en état du chemin de fer Kinshasa – Kasangulu. Le Directeur Général de l’Onatra, M. Martin Lukusa, espère que la conscientisation des banquiers permettra d’accroître ces fonds pour moderniser davantage les infrastructures coûteuses de l’Onatra.