Plus de 10 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë depuis le début de l’année 2025 dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika sont les plus touchées par cette crise humanitaire.
Le rapport, basé sur l’actualisation de l’analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) de mars 2025, révèle une aggravation préoccupante de la situation. ‹‹ Depuis le début de l’année 2025, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo suscite une vive préoccupation ›› indique le document publié par FAO.
Avec plus de 10,3 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, la RDC figure parmi les pays les plus affectés par cette crise. Le document explique que les conflits armés, les déplacements massifs de populations et la perturbation des activités agricoles sont les principales causes de cette catastrophe humanitaire.
Les régions du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tanganyika subissent de plein fouet les conséquences des violences persistantes. Les attaques répétées des groupes armés ont forcé des milliers de familles à fuir leurs terres, compromettant ainsi leurs moyens de subsistance.
Cependant la FAO alerte sur l’urgence d’une intervention humanitaire renforcée pour éviter une famine généralisée. Les organisations internationales appellent à une mobilisation accrue des donateurs et à un accès sécurisé aux zones affectées pour distribuer l’aide alimentaire.
Face à cette crise, les agences onusiennes et les ONG locales pressent la communauté internationale d’intensifier son soutien dont les programmes d’assistance alimentaire, de relance agricole et de protection des civils sont indispensables pour enrayer la détérioration de la situation.
Par Dieumerci Anawezi