Par ordonnance présidentielle, deux nouvelles personnalités viennent d’être nommées à des postes clés au sein de l’Inspection Générale des Finances (IGF), une institution essentielle dans le contrôle et l’optimisation des finances publiques en République Démocratique du Congo.
Christophe Bitasimwa Bahii, nouvel Inspecteur Général des Finances monsieur Christophe Bitasimwa Bahii a été nommé inspecteur Général des Finances, avec le titre de Chef de service de l’Inspection Générale des Finances jadis chapeauté par Jules Alingete. Cette haute fonction lui confère la responsabilité de superviser les audits financiers, de lutter contre les détournements de fonds publics et d’assurer la transparence dans la gestion des deniers de l’État.
Expérimenté dans le domaine des finances et du contrôle public, Bitasimwa Bahii est appelé à diriger une institution stratégique, souvent sollicitée pour des missions sensibles liées à la bonne gouvernance économique.
À ses côtés, Emmanuel Tshibingu Nsenga a été promu Inspecteur Adjoint de l’Inspection Générale des Finances. Ce poste lui permettra d’appuyer le Chef de service dans la mise en œuvre des missions de contrôle et d’évaluation des institutions publiques et parapubliques.

L’inspecteur général des finances sortant, Jules Alingete, a chaleureusement félicité son successeur et remercié le président Félix Tshisekedi, déclarant : « Mes très sincères félicitations et vœux de succès au nouvel IGF – Chef de service, Mr Christophe BITASIMWA. Je tiens à exprimer toute ma gratitude à Son Excellence Monsieur le Président pour la confiance placée en ma modeste personne durant ces 5 années passées à la tête de l’IGF. »
Ces nominations interviennent dans un contexte où la RDC renforce ses mécanismes de lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques. Les deux cadres auront pour mission de garantir l’efficacité des audits financiers et de veiller à la rigueur dans l’exécution du budget national.
Il sied important de noter que les observateurs attendent de ces nouvelles figures qu’elles insufflent une dynamique renouvelée en matière de transparence et de reddition des comptes, conformément aux attentes des partenaires techniques et financiers du pays tout en rappelant aux acteurs la nécessité de réformes financières

Par Dieumerci Anawezi