Une rencontre stratégique s’est tenue ce
jeudi 8 mai 2025, entre le ministre congolais des Mines, Kizito Pakabomba, et une délégation du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre de la première revue du programme économique du gouvernement. Cette réunion, organisée à Kinshasa, a rassemblé plusieurs institutions clés, dont la Présidence, la Primature, le ministère des Finances, la DGRAD, l’ARECOMS et la Cellule technique de réforme.
Au centre des discussions figurait la suspension partielle des exportations de cobalt et l’instauration de quotas. Cette mesure vise à mieux contrôler la commercialisation de cette ressource stratégique, alors que la République démocratique du Congo (RDC) occupe une place centrale dans l’approvisionnement mondial des minerais essentiels à la transition énergétique.
Le gouvernement congolais entend ainsi renforcer la gouvernance du secteur minier, tout en maximisant les retombées économiques pour le pays. « Cette approche permettra de mieux valoriser nos ressources tout en luttant contre les pratiques illicites », a souligné un expert du ministère des Mines.
Le chef de mission du FMI, Calixte Ahokpossi, a apporté son soutien à cette politique, soulignant son importance pour la mobilisation des recettes publiques et la lutte contre le changement climatique. « Le secteur minier congolais joue un rôle clé dans l’économie nationale et mondiale. Une régulation efficace contribuera à une croissance inclusive et durable », a-t-il déclaré.
Cette rencontre marque une étape importante dans la collaboration entre la RDC et le FMI, alors que le pays cherche à aligner sa stratégie minière sur les enjeux économiques et environnementaux globaux. Les prochaines étapes incluront un suivi rigoureux des mesures annoncées, ainsi qu’un renforcement des capacités des institutions locales.
Par Dieumerci Anawezi