Des sources proches révèlent que le brassage des forces armées dans l’ancien régime aurait servi à fragiliser le pays en vue d’un plan de déstabilisation.
Une révélation explosive émanant de sources bien informées jette une lumière crue sur les dessous de la politique sécuritaire menée sous l’ancien régime de Joseph Kabila. Selon ces informations, le brassage des forces armées, présenté comme un outil de pacification, aurait en réalité été un leurre destiné à préparer un vaste plan de déstabilisation et de balkanisation de la République démocratique du Congo (RDC).
D’après nos sources, cette stratégie, mise en place pendant les 18 années de pouvoir de Joseph Kabila, visait à infiltrer les services de sécurité et les institutions politiques pour y introduire des éléments hostiles. Objectif affiché : éliminer ou exclure les esprits éveillés susceptibles de s’opposer à ce projet, tout en facilitant le pillage des ressources naturelles du pays.
Le pire est que cette manœuvre aurait permis de fragiliser les forces congolaises, ouvrant la voie à des groupes armés comme le M23, soutenu selon Kinshasa par le Rwanda, pour tenter de reprendre le pouvoir par la force à partir de l’Est du pays.
L’accord de Sun City, signé en 2002 et ayant conduit à la formation du gouvernement « 1+4 », est aujourd’hui décrit comme une mascarade. Les objectifs de pacification de l’Est étaient un leurre, affirment nos sources. Si certains signataires étaient de bonne foi, d’autres auraient agi avec des intentions malveillantes, dissimulées dans leurs agendas.
Cependant face à la résurgence du M23, le Président Félix Antoine Tshisekedi a opté pour une double stratégie : militaire et diplomatique enfin d’obtenir la paix durable. Grâce à cette dernière, la RDC a réussi à exposer devant la communauté internationale le rôle du Rwanda dans le soutien aux rebelles, en violation des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale.
À l’aube des 65 ans d’indépendance du pays, la RDC entend démontrer sa maturité politique et son engagement pour un avenir stable, centré sur le bien-être de sa population ainsi que le contrôle d’intégrité territoriale.
Par Dieumerci Anawezi