Le Chef de l’État lance les activités commémoratives sous le thème national axé sur le rôle du journaliste face à la guerre d’agression rwandaise
Les chefs des institutions congolaises et plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication et Médias, se sont retrouvés ce lundi au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, en prélude à la cérémonie officielle marquant la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, placée sous le thème : Le journaliste congolais face au défi de l’intelligence artificielle : Information et désinformation en temps de guerre d’agression rwandaise, cette édition interpelle la profession face aux nouveaux enjeux technologiques et géopolitiques.
Alors que la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une crise sécuritaire dans l’Est, accusant le Rwanda de soutenir des groupes armés, la question de l’information fiable et de la lutte contre la manipulation médiatique s’impose. Le thème retenu cette année souligne la nécessité pour les journalistes congolais de s’adapter à l’ère de l’intelligence artificielle (IA), tout en combattant les fausses narratives amplifiées par le conflit.
En présence du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya ainsi que d’autres hauts responsables, les préparatifs ont été finalisés avant le coup d’envoi officiel par le Chef de l’État. Cette réunion préliminaire témoigne de l’importance accordée par les autorités à la liberté de la presse, tout en rappelant les responsabilités qui incombent aux médias dans un contexte de crise.
Avec l’émergence des outils d’intelligence artificielle générative, les risques de désinformation se multiplient, notamment à travers les deepfakes ou les contenus automatisés biaisés. Les experts présents devraient aborder les moyens de renforcer l’éthique journalistique et la vérification des sources, alors que la RDC reste un terrain sensible en matière de propagande.
Notons que la cérémonie principale, présidée par le Président de la République marquera le début d’une série de panels et d’échanges entre professionnels des médias, société civile et représentants de l’État.
Par Dieumerci Anawezi