Tout au long de sa carrière, Yannick Bolasie a sillonné les plus grands championnats du monde, des pelouses anglaises de la Premier League aux terrains les plus exigeants d’Amérique du Sud. L’international congolais, aujourd’hui âgé de 36 ans, rappelle que son attachement au maillot de la République démocratique du Congo n’a jamais faibli.
« J’ai évolué dans cinq ou six des meilleures ligues mondiales. Lorsque je jouais semaine après semaine en Premier League, à un niveau très élevé, je n’ai jamais hésité à répondre à l’appel de la sélection. À une époque où beaucoup préféraient choisir des sélections européennes, j’ai choisi de rester fidèle à mon pays, par loyauté et par amour », confie-t-il.
Même à 35 ans, Bolasie a prouvé qu’il restait compétitif : 8 buts et 4 passes décisives inscrits dans l’un des championnats les plus relevés de la planète, celui du Brésil. « C’est une ligue où des joueurs sont régulièrement appelés en sélection par des nations comme le Brésil, l’Argentine, les Pays-Bas, la Colombie ou encore le Danemark. »
Actuellement sous contrat avec Cruzeiro, club mythique du football brésilien, Bolasie assume pleinement son âge mais revendique encore un rôle majeur. « Je ne me fais pas d’illusions, je sais que j’ai 36 ans. Mais mon expérience et mon amour pour mon pays sont des valeurs que j’ai toujours voulu transmettre à la nouvelle génération. »
S’il regrette de ne plus être convoqué, l’ailier congolais n’en démord pas. « Ce qui m’interpelle, c’est que soudainement, il n’y a plus eu aucune chance.
Si j’avais évolué dans une ligue de second plan, je comprendrais. Mais je joue encore dans un championnat de haut niveau. »
Pour Bolasie, l’histoire n’est pas terminée : « Mon rêve de rejouer pour la RDC ne s’évanouira jamais. Je continuerai à repousser mes limites pour porter à nouveau ce maillot, par amour, toujours. »
Par Djorres Tshivuadi