Le président du Conseil économique et social plaide pour un soutien accru lors de l’ouverture de la session ordinaire d’avril à Kinshasa.
Le rôle crucial de l’entrepreneuriat agricole porté par les jeunes et les femmes en milieu rural dans le développement économique de la République démocratique du Congo (RDC) a été mis en avant ce mardi par Jean Pierre Kiwakana, président du Conseil économique et social. C’était à l’occasion de l’ouverture des travaux de la session ordinaire d’avril à Kinshasa.
Dans son allocution, M. Kiwakana a souligné que ‹‹ l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en milieu rural constitue un levier important pour favoriser le développement économique et social de la RDC ››. Il a également évoqué les attentes de la population et les défis auxquels fait face le gouvernement dans un contexte mondial en mutation.
L’agriculture représente un pilier essentiel de l’économie congolaise, avec un potentiel immense encore sous-exploité. Le développement de l’entrepreneuriat agricole, notamment auprès des jeunes et des femmes ruraux, pourrait stimuler la création d’emplois, renforcer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté.
Cependant, les acteurs de ce secteur font face à des défis majeurs, tels que l’accès limité aux financements, aux infrastructures et aux technologies modernes. Le Conseil économique et social appelle ainsi à une politique publique plus inclusive, accompagnée de mesures d’appui technique et financier.
Jean Pierre Kiwakana a profité de cette tribune pour rappeler les priorités du gouvernement, notamment la diversification économique et l’amélioration des conditions de vie en zones rurales.
‹‹ Je saisis cette opportunité pour souligner […] les attentes de la population et les enjeux du gouvernement par rapport à la situation générale dans le monde ››, a-t-il déclaré, sans toutefois entrer dans les détails des propositions envisagées.
Cette session du Conseil économique et social intervient dans un contexte où la RDC cherche à relancer son économie, fortement dépendante des industries extractives, en misant sur des secteurs porteurs comme l’agriculture.
Il sied important de noter que les travaux de cette session ordinaire devraient déboucher sur des recommandations concrètes à l’attention des pouvoirs publics. Les observateurs espèrent des avancées significatives en matière de politiques agricoles et d’autonomisation des jeunes et des femmes ruraux, afin de transformer ce potentiel en réalité économique.
Par Dieumerci Anawezi