La crise au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est intensifiée récemment avec le retrait de confiance des secrétaires nationaux envers Augustin Kabuya, le Secrétaire Général du parti. Cette décision, prise par les membres de la présidence de l’UDPS, reflète un mécontentement croissant face à plusieurs agissements reprochés à Kabuya, notamment une gestion jugée solitaire et personnalisée du parti.
Les tensions internes au sein de l’UDPS ne sont pas nouvelles. Depuis l’élection de Félix Tshisekedi à la présidence de la République Démocratique du Congo, le parti a été marqué par des luttes de pouvoir et des divergences de vision. La gestion de Kabuya a été particulièrement critiquée pour son manque de concertation et de transparence, ce qui a conduit à une fracture au sein de la direction du parti.
Ce retrait de confiance met en lumière les défis auxquels l’UDPS est confronté en tant que parti au pouvoir. Les divergences internes et les luttes de pouvoir peuvent affaiblir la cohésion du parti et compromettre son efficacité à gouverner. Il reste à voir quelles seront les conséquences de cette décision sur l’avenir de l’UDPS et sa capacité à maintenir son unité.