Les zones sous contrôle du groupe armé M23/RDF sont actuellement confrontées à une crise sanitaire majeure. Selon une source médicale locale, plusieurs cas suspects de maladie ont été signalés dans ces zones. Cependant, l’absence de laboratoires de diagnostic rapide complique la confirmation des cas positifs.
Les zones occupées par le M23/RDF notifient des cas suspects. Malheureusement, le laboratoire de l’INRB se trouve à Goma et plusieurs hôpitaux n’ont pas de tests rapides. Il est donc difficile de savoir lesquels de ces cas sont positifs à la maladie. Nous craignons que le virus puisse décimer la population dans une discrétion totale,” a déclaré la source.
La situation est d’autant plus préoccupante que les infrastructures médicales locales sont insuffisantes pour faire face à une telle crise. La source médicale a lancé un appel urgent aux parties en conflit pour faciliter l’accès des équipes médicales aux zones touchées afin de sauver des vies. “Ces habitants ne sont que des victimes qu’il faut sauver,” a-t-elle ajouté.
La semaine dernière, le centre de traitement M-pox de Munigi, situé dans le territoire de Nyiragongo au nord de Goma, a signalé plus de 330 cas. Cette situation met en lumière l’urgence d’une intervention rapide et coordonnée pour éviter une catastrophe humanitaire.
Les autorités locales et les organisations internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour fournir des ressources médicales et humanitaires aux populations affectées. La coopération entre les différentes parties est essentielle pour contenir la propagation du virus et protéger les vies humaines dans cette région déjà fragilisée par le conflit.