Depuis plusieurs années, les agents et cadres de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) sont confrontés à des paiements partiels basés sur un ancien barème salarial fixé au taux de 1$ pour 900 francs congolais. Actuellement, un directeur de cet établissement public d’importance vitale touche moins de 500 dollars par mois, malgré les services loyaux rendus quotidiennement à la République.
Selon une source syndicale au sein de l’entreprise, le Ministre du Budget serait un obstacle permanent à l’amélioration des salaires des agents et cadres de la RTNC. En effet, depuis 2021, un nouveau barème salarial lui a été proposé pour contreseing, mais cela n’a jamais reçu son attention, malgré l’injonction du chef de l’État, Félix Tshisekedi, en 2022.


Le Ministre du Budget, Aimé Boji, persiste et signe : « La RTNC a beaucoup d’argent », justifiant ainsi son refus d’apposer son contreseing malgré la précarité dans laquelle évoluent les agents et cadres de cet établissement
Face à cette situation, l’intersyndicale et la délégation syndicale, avec le soutien de l’administration générale, ont décidé de lancer des manifestations. En cas de non-satisfaction de leurs revendications, ces manifestations pourraient dégénérer en une grève, plongeant ainsi la télévision nationale dans le noir, et ce, en pleine période d’agression du pays.
Tout ce qui est dit est vrai, Boji roule contre les intérêts de la République