MONDE| La Chine en voie de dominer l’économie mondiale d’ici 2040 selon Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon, figure politique française, a récemment alerté sur la montée en puissance économique de la Chine, estimant qu’elle pourrait produire « plus que tout le reste du monde » d’ici 2040. Ses propos, tenus lors d’une conférence, s’accompagnent d’une mise en garde contre le déclin relatif des États-Unis, dont la monnaie, le dollar, voit son poids dans les réserves mondiales diminuer.

La Chine, future première puissance industrielle

Selon Mélenchon, l’essor économique chinois est inexorable. « En 2040, la Chine produira plus que tout le reste du monde », a-t-il affirmé, soulignant l’accélération de son développement technologique et industriel. Cette projection rejoint certaines analyses économiques anticipant un rééquilibrage des forces globales au profit de Pékin.

Parallèlement, le dirigeant de La France Insoumise a pointé du doigt la baisse de la part du dollar dans les réserves de change internationales, un phénomène qui, selon lui, reflète l’affaiblissement progressif de l’hégémonie américaine.

Les États-Unis « jetés dans les poubelles de l’Histoire » ?

Mélenchon n’a pas mâché ses mots à l’égard des États-Unis : « S’ils ne font rien, ils seront jetés dans les poubelles de l’Histoire sans s’en rendre compte. » Une critique sévère qui vise l’incapacité, selon lui, des dirigeants américains à enrayer ce déclin.

Il a notamment évoqué la politique de Donald Trump, qu’il juge inefficace : « Trump essaie de régler cette situation avec des méthodes qui ne fonctionneront pas ». Sans préciser quelles mesures il aurait préconisées, Mélenchon laisse entendre que les approches protectionnistes et unilatérales de l’ancien président américain ne suffiront pas à inverser la tendance.

Quelles conséquences pour l’Europe ?

Si ses prédictions se confirment, l’Europe pourrait se retrouver face à un monde bipolaire, voire dominé par la Chine. Mélenchon appelle ainsi à une prise de conscience collective et à une stratégie économique plus indépendante, notamment vis-à-vis du dollar.

Reste à savoir si les dirigeants occidentaux partagent cette analyse et surtout, s’ils agiront à temps pour y répondre.

Par Dieumerci Anawezi

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