Le Tour du Rwanda : Une vitrine sportive qui ne peut masquer les exactions du régime Kagame

Alors que le Tour du Rwanda, événement cycliste international, bat son plein et attire les regards du monde entier, la RDC tient à rappeler que cette vitrine sportive ne saurait occulter les graves exactions commises par le régime de Paul Kagame. Derrière les sourires des coureurs et l’enthousiasme des spectateurs se cache une réalité sombre et inquiétante pour la région des Grands Lacs.

Le gouvernement congolais, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a réaffirmé sa position ferme et sans équivoque : le Rwanda de Kagame ne peut se servir d’événements sportifs pour détourner l’attention de la communauté internationale des violations des droits de l’homme, des soutiens aux groupes armés et des ingérences répétées dans les affaires de la RDC.

Le Tour du Rwanda, bien qu’étant une célébration du sport et de la résilience du peuple rwandais, est malheureusement utilisé comme un outil de propagande par le régime de Kigali. Alors que les caméras du monde entier se braquent sur les routes pittoresques du Rwanda, les crimes commis par ce même régime dans l’est de la RDC restent dans l’ombre. Les groupes armés soutenus par Kigali, dont le M23, continuent de semer la terreur, provoquant des déplacements massifs de populations et des pertes en vies humaines.

La RDC dénonce cette stratégie de diversion et appelle la communauté internationale à ne pas se laisser aveugler par les succès sportifs ou économiques affichés par le Rwanda. Cependant, le gouvernement réitère son appel à la communauté internationale pour qu’elle exerce une pression accrue sur le régime de Kagame afin qu’il mette fin à son soutien aux groupes armés et respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses voisins.

Si le Tour du Rwanda est une célébration du sport, il ne doit pas servir à blanchir l’image d’un régime dont les actions ont des conséquences dévastatrices pour des millions de personnes. La RDC continuera de dénoncer ces injustices et d’appeler à la justice et à la responsabilité.

Redaction : Dieumerci Anawezi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *