La RDC lance ses premières exportations de produits « Made in Congo » : une fierté nationale et un espoir économique

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) vient de franchir une étape historique en lançant officiellement l’exportation de produits manufacturés locaux sous la bannière « Made in Congo ». Grâce à des mesures de sauvegarde de l’industrie locale renouvelées par le ministère du Commerce extérieur, des entreprises congolaises commencent à conquérir les marchés régionaux, marquant un changement dans la diversification économique du pays.

La société SAPHIR CERAMICS

Parmi les premiers ambassadeurs de ce mouvement, la société SAPHIR CERAMICS, basée dans la Zone Économique Spéciale (ZES) pilote de Maluku, à Kinshasa, exporte désormais ses carreaux et faïences vers le Congo-Brazzaville. Selon le ministère du Commerce extérieur, plus de 300 000 m² de ces produits haut de gamme ont déjà quitté la RDC, transportés par des barges naviguant sur le fleuve Congo.

« Nos carreaux, fabriqués avec des matières premières locales, rivalisent en qualité avec les produits internationaux. C’est une fierté de représenter le Congo à l’étranger », a déclaré un responsable de SAPHIR CERAMICS, sous couvert d’anonymat.

Les tonnes des carreaux allant vers le port de Kinshasa

Le processus d’exportation mobilise une chaîne logistique bien rodée : Les véhicules chargés de milliers de tonnes de carreaux quittent la ZES de Maluku, les marchandises sont acheminées vers le port de Kinshasa, où elles sont embarquées sur des barges traversant le fleuve Congo enfin la destination finale est les marchés congolais de Brazzaville, où ces produits rencontrent un accueil enthousiaste.

« Le fleuve Congo n’est plus seulement un symbole géographique. C’est désormais une artère commerciale vitale pour notre économie », a souligné le ministère du Commerce extérieur dans un communiqué.

« L’objectif est de transformer la RDC en un hub industriel régional. SAPHIR CERAMICS n’est qu’un début : d’autres secteurs suivront », a affirmé le ministre du Commerce extérieur.

Cependant, les autorités se veulent optimistes. La ZES de Maluku, conçue pour accueillir des usines high-tech et des centres de formation, pourrait créer plus de 10 000 emplois directs d’ici 2030, selon les projections.

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