Des lieux emblématiques tels que le rond-point Force, la place Yolo Médical, la route Bokassa et la route Sefu à Lemba pour ne cité que cela, témoignent de cette situation préoccupante .
Le rond-point Force, autrefois un carrefour fluide, est aujourd’hui le théâtre de ralentissements constants, où les nids-de-poule et les fissures dans l’asphalte mettent à rude épreuve la patience des conducteurs et l’intégrité des véhicules.
Rond Point Bongolo reliant la route allant vers Limete 7ème, l’avenue de l’Université et la route Kimwenza est également affectée par des conditions routières qui entravent le trafic sur ce tronçon.
La route Bokassa, axe vital pour le commerce et la circulation quotidienne, présente des signes évidents d’usure, avec des sections entières nécessitant une réfection complète. Quant à la route Lemba, elle illustre le besoin criant d’investissements dans l’infrastructure pour assurer la sécurité et le confort des usagers.
Ces exemples ne sont que la partie visible d’un problème plus vaste qui touche l’ensemble du réseau routier de Kinshasa. Avec un parcours routier estimé à 800 km de routes revêtues, la ville devrait, pour répondre aux besoins de ses 15 millions d’habitants, disposer d’au moins 15 000 km de routes asphaltées. Or, la réalité est bien différente, et les conséquences se font sentir au quotidien : embouteillages, accidents et ralentissements sont monnaie courante.
La réhabilitation des routes de Kinshasa est un enjeu crucial pour le développement économique et social de la ville. Il est temps d’agir pour redonner à ces artères leur vitalité et assurer un avenir prospère à la capitale congolaise.