Un plan sur 30 jours, incluant drones et policiers, n’a pas tenu ses promesses malgré les mesures d’urgence.
Malgré le décaissement de 350.000 USD par les autorités congolaises pour fluidifier la circulation routière à Kinshasa, les embouteillages monstres continuent d’étouffer la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Un plan d’urgence, prévu pour 30 jours avec des évaluations décennales, devait encadrer strictement les automobilistes et libérer le trafic après l’autorisation accordée aux poids lourds de circuler librement.
Le plan initial prévoyait le déploiement de 950 policiers, équipés de drones, motos et véhicules, pour superviser le trafic et sanctionner les infractions routières.
Pourtant, les axes principaux restent saturés, et les usagers dénoncent une gestion inefficace.
« On nous avait promis un changement radical, mais rien n’a bougé. Les poids lourds bloquent toujours les artères, et les policiers sont souvent invisibles », témoigne Jean Mbaya, un chauffeur de taxi quotidiennement confronté aux bouchons interminables.
Face à l’échec relatif de cette opération, le gouvernement s’interroge sur les raisons de cette persistance. Certains pointent du doigt le manque de coordination entre les services, d’autres évoquent l’insuffisance des moyens par rapport à l’ampleur du problème.
En attendant, les Kinois continuent de subir des trajets cauchemardesques, tandis que les autorités cherchent une issue à cette crise de mobilité qui dure depuis des années.
Par Dieumerci Anawezi