Justice en RDC : Une nouvelle ère de collaboration s’ouvre entre le Ministre Ngefa et le Procureur général Mvonde

Une rencontre hautement symbolique a marqué la première journée de Guillaume Ngefa Andali à la tête du Ministère de la Justice. Le nouveau ministre d’État, garde des Sceaux, a reçu ce jeudi en audience Firmin Mvonde Mambu, le Procureur général près la Cour de cassation. Les échanges, axés sur le fonctionnement et la relance de la justice congolaise, ont abouti à un engagement sans faille pour une synergie parfaite entre les deux institutions.

Contrairement aux relations notoirement tendues et souvent contre-productives qui prévalaient avec l’ancien ministre, cette première entreprise a été placée sous le signe du dialogue et de la volonté commune d’œuvrer pour le redressement du secteur judiciaire.

« Je viens de rencontrer le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux. Nous avons échangé sur un certain nombre de points. Nous regarderons tous dans la même direction. Croyez-moi, les résultats seront certainement palpables », a-t-il déclaré, devant la presse. Et d’ajouter avec conviction : « Le temps de la relance est arrivé. Il n’y a aucun différend à régler. Il n’y aura pas de recul. Nous allons booster pour que la justice gagne et que le peuple congolais en bénéficie également ».

À sa sortie d’audience, le Procureur général Mvonde Mambu a affiché un optimisme résolu. S’exprimant avec une franchise remarquée, il a levé toute équivoque sur l’existence d’éventuels différends et a esquissé une feuille de route axée sur les résultats.

Cette déclaration met un terme supposé à la période de « je t’aime, moi non plus » qui caractérisait jusqu’alors les relations entre le parquet général et le ministère de la Justice. Une relation conflictuelle qui était largement perçue comme une entrave majeure à la bonne administration judiciaire et à l’efficacité des réformes.

L’arrivée de Guillaume Ngefa Andali semble donc ouvrir une page nouvelle. La détermination affichée par le premier magistrat du parquet à travailler en harmonie avec le nouveau patron de la Justice nourrit un espoir palpable parmi les observateurs et les citoyens.

Beaucoup de Congolais, lassés par une justice souvent minée par des luttes intestines et de profondes faiblesses structurelles, espèrent que cette collaboration renouvelée au sommet sera le catalyseur tant attendu pour redonner crédit et efficacité à l’institution judiciaire. La promesse d’une justice qui « gagne » et dont le peuple pourra « bénéficier » est au cœur des attentes d’une nation en quête d’équité et d’État de droit.

Par Horus-Gabriel Buzitu

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