Le 18 juin 2024 à Bruxelles, l’opposant congolais Franck Diongo a tenu une conférence de presse en Belgique, où il s’est exilé. Ses déclarations ont secoué la scène politique et révélé des points troublants concernant la gestion économique et la corruption au sein de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon Franck Diongo, l’ancien Président Joseph Kabila a quitté le pays en laissant une dette de 3 milliards de dollars. À l’arrivée de Félix Tshisekedi, cette dette a explosé pour atteindre plus de 10 milliards de dollars en seulement 5 ans. Une situation alarmante qui met en péril l’économie du pays.
Diongo qualifie la présidence de Félix Tshisekedi de “dictature sanguinaire” telle est la cause mêmede son exil. Le taux de pauvreté atteint 74,5 %, le chômage oscille entre 80 % et 84 %, et l’indice de corruption dépasse les 20 %, plaçant la RDC parmi les 15 pays les plus corrompus au monde. Une réalité accablante pour la population.
Franck Diongo accuse le Président Tshisekedi d’investir l’argent du pays dans le luxe, les voyages, les détournements et la corruption. Pendant ce temps, la RDC reste l’un des 4 pays les plus pauvres de la planète. Une situation qui soulève des questions cruciales sur la gouvernance et la responsabilité des dirigeants.
Il initie des mouvements d’opposition pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir.