La 47ᵉ édition de la Foire Internationale du Congo-Kinshasa (FICKIN) a été officiellement lancé ce samedi 2 août 2025 par le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku. Sous le thème « Foire de la paix et de l’unité nationale pour la stabilité des échanges commerciaux ».
Un événement à fort potentiel économique
La cérémonie d’ouverture, marquée par une ambiance festive, a réuni des officiels, des opérateurs économiques locaux et internationaux, ainsi que des partenaires étrangers.
Accompagné du président du Conseil d’administration de la FICKIN, Kennedy Katasi, et du directeur général Didier Kabampele, Julien Paluku a parcouru les stands d’exposition, les parcs d’attraction et les espaces dédiés à la gastronomie locale. Une vitrine idéale pour promouvoir le patrimoine commercial et culturel congolais auprès des investisseurs.
Modernisation et attractivité : un projet ambitieux sur 36 mois
En suite, Julien Paluku a profité de cette tribune pour annoncer un vaste projet de modernisation de la Foire, estimé à plusieurs millions de dollars. Ce chantier, prévu sur trois (3) ans, comprendra la construction de nouveaux sites d’exposition, des zones commerciales, des espaces de loisirs et même un hôtel cinq étoiles.
La société chinoise Sinon Hunan International Engineering and Development Corporation, représentée par son PCA Li Zhenlai, a été désignée pour mener à bien ces travaux.
« La FICKIN doit devenir un catalyseur pour les investissements et les partenariats économiques », a déclaré le ministre, appelant les opérateurs privés à saisir cette opportunité en s’inscrivant auprès de la Direction générale de la Foire.
Quels enjeux pour l’économie congolaise ?
Cette édition de la FICKIN, ainsi que les projets d’infrastructures qui l’accompagnent, pourraient booster les échanges commerciaux, attirer davantage d’investisseurs étrangers et dynamiser des secteurs clés comme le tourisme d’affaires, l’hôtellerie et les PME locales.
Rappelons que les travaux de rénovation sont en cours à la FICKIN, notamment la construction d’un mur de clôture, qui a connu des effondrements partiels suite aux fortes pluies en 2024
Par Dieumerci Anawezi