RDC| GENOCOST: La ministre Malu Raissa s’engage pour la reconnaissance internationale du génocide en RDC

L’événement, organisé au Centre culturel international de Kinshasa, marque une étape cruciale dans la reconnaissance des crimes économiques et leur impact dévastateur sur le peuple congolais.

La ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, Malu Raissa, a cosigné, aux côtés de ses collègues du Gouvernement, un acte d’engagement à l’issue des travaux de la table ronde sur l’appropriation collective du Genocost et la reconnaissance internationale du génocide commis en République Démocratique du Congo. Cet événement, organisé sous le haut patronage du président Félix Antoine Tshisekedi, s’inscrit dans une démarche de justice mémorielle et de promotion de la paix.

Placée sous l’égide du Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la sécurité et la paix de l’humanité FONAREV, en collaboration avec la Commission Inter-institutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR), cette table ronde a réuni des acteurs clés autour d’un objectif commun : obtenir une reconnaissance internationale du génocide perpétré en RDC et œuvrer pour une culture de la paix.

La signature de l’acte d’engagement par la Ministre Malu Raissa et les autres membres du Gouvernement témoigne d’une volonté politique forte de porter ce combat sur la scène internationale.

« Il est essentiel que le monde reconnaisse les souffrances endurées par notre peuple. Cette reconnaissance est une étape indispensable pour la réconciliation et la construction d’un avenir pacifique », a déclaré la ministre.

Le président Tshisekedi, dans son discours d’ouverture, a rappelé l’importance de briser le silence et de donner une voix aux victimes. Les travaux de la table ronde devraient déboucher sur des actions concrètes, notamment des plaidoyers auprès des instances internationales comme l’ONU et l’Union africaine.

Au-delà de la reconnaissance, cette initiative vise à renforcer les mécanismes de réparation pour les victimes de violences sexuelles et de crimes contre l’humanité. Le FONAREV et la CIA-VAR joueront un rôle central dans l’accompagnement des survivants et dans la mise en œuvre de politiques publiques favorisant la justice transitionnelle.

Retenons que cette initiative marque ainsi une avancée significative dans le long processus de guérison et de reconstruction de nos peuples meurtris à l’est de la RDC. Reste désormais à traduire ces engagements en actions pérennes, avec le soutien de la communauté internationale.

Par Dieumerci Anawezi

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