Pour la première fois en trois décennies, le Congrès National Africain (ANC), qui dirige l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1994, a vu sa majorité parlementaire s’éroder.
Aux dernières élections législatives, l’ANC n’a sécurisé que 159 des 400 sièges disponibles au Parlement.Cette érosion de la majorité ouvre la voie à de nouvelles dynamiques politiques, l’ANC se trouvant dans l’obligation de rechercher des alliances avec d’autres formations politiques pour établir un gouvernement de coalition viable.L’Alliance Démocratique (DA), principal parti de l’opposition, a renforcé sa présence au Parlement avec 87 sièges.
De son côté, le parti MK, dirigé par l’ancien président Jacob Zuma, a émergé comme la troisième force politique du pays en remportant 49 sièges, malgré son absence lors de la proclamation officielle des résultats.Le président actuel, Cyril Ramaphosa, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement des élections, les qualifiant de témoignage de la solidité démocratique du pays. Il a déclaré ces élections « libres, justes, fiables et pacifiques », tout en insistant sur la nécessité pour les partis politiques de collaborer et de trouver un consensus pour servir l’intérêt général de la nation.