Le débat sur la nationalité des candidats au Comité directeur de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) continue d’agiter le secteur médiatique congolais. Le 5 septembre dernier, l’Association nationale des éditeurs du Congo (ANECO) a officiellement saisi les autorités compétentes pour clarifier la situation de chaque candidat en matière de nationalité.
Cette demande intervient après une série de contestations et de réactions au sein de la profession à la suite de la publication de la liste provisoire des candidats. Plusieurs membres de l’UNPC ont exprimé des doutes sur la conformité de certains postulants vis-à-vis de l’article 27 du Règlement intérieur de l’Union, qui exige que « tout candidat au Comité Directeur soit de nationalité congolaise, conformément à la loi ».
L’affaire a déjà eu des répercussions significatives. Christian Lusakueno, figure médiatique de premier plan et directeur de Top Congo, a renoncé à présenter sa candidature à la présidence de l’UNPC. Il a justifié sa décision en déclarant qu’il ne remplissait pas les critères de nationalité exigés et qu’il souhaitait respecter les règles en vigueur. D’autres candidats ont également choisi de se retirer pour des raisons similaires.
Pour prévenir toute contestation ultérieure des résultats, l’ANECO a jugé essentiel d’obtenir des informations objectives et vérifiables sur la nationalité de chaque candidat. Cela permettra à la Commission de traitement des candidatures de mener ses travaux de manière transparente et de dissiper les doutes.
Cette demarche de l’ANECO vise à assurer un climat électoral apaisé et conforme aux normes établies, en veillant à ce que seuls des candidats éligibles se présentent pour les postes de direction de l’UNPC.