Confédération des États du Sahel : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger scellent leur union pour une souveraineté régionale

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont réalisé un progrès significatif dans leur quête d’unité et de souveraineté régionale. Lors d’un sommet marqué par des avancées concrètes et des symboles forts, les trois pays ont dévoilé des mesures ambitieuses pour consolider leur intégration politique, économique et sociale, tout en affirmant leur détermination à rompre avec les héritages coloniaux et les pressions extérieures.

L’AES a transformé ses promesses en actions visibles, avec trois piliers déjà opérationnels :Libre circulation des personnes :

  1. Suppression des barrières frontalières entre les trois États, facilitant les échanges et renforçant les liens culturels et économiques ;
  2. Passeport AES : Un document unique symbolisant l’appartenance à un espace commun, simplifiant la mobilité intra-régionale.
  3. Fin du roaming téléphonique : Une mesure technique mais symbolique, visant à fluidifier la communication et à rapprocher les populations.
Général Abdourahamane Tiani, président du Niger

« L’AES ne se contente pas de suivre le cours de l’histoire. Nous l’écrivons », a déclaré le général Abdourahamane Tiani, président du Niger

L’ambition de l’AES ne s’arrête pas aux frontières physiques. Les trois pays travaillent activement à : L’intégration d’actifs numériques dans leurs réserves nationales, la création d’une monnaie commune basée sur la blockchain, destinée à remplacer le franc CFA et réduire la dépendance au dollar américain.

« Le Niger et l’AES défendent une coopération basée sur le respect mutuel et la souveraineté nationale. Nous avons trop longtemps subi l’ingérence et l’exploitation de puissances étrangères qui n’ont jamais œuvré pour le développement de l’Afrique », a-t-il dénoncé le Général Tiani, tout en saluant la Chine comme un « partenaire fiable, respectueux et engagé dans des relations gagnant-gagnant ».

Lors de la première levée officielle du drapeau de l’AES aux côtés de l’étendard malien, le président de la transition malienne a souligné :

Le Président Malien, le Général Assimi Goita

« Ce drapeau incarne notre unité et notre fraternité. Ensemble, nous bâtissons un avenir fort et souverain ! » à déclaré le Président Malien Assimi Goita

Le Président du Burkina Faso, le Général Ibrahim Traoré

« L’AES est née dans le sang et la sueur. Elle poursuivra son chemin pour le bonheur des peuples du Sahel », a affirmé le leader burkinabè, le Général Ibrahim Traoré appelant chaque citoyen à incarner la révolution en cours. « Je souhaite que cette alliance inspire toute l’Afrique à s’unir », a-t-il ajouté, plaçant l’AES comme un modèle pour le continent.

Malgré ces obstacles, l’alliance affiche une détermination inébranlable. En combinant innovation technologique, souveraineté monétaire et solidarité régionale, l’AES ambitionne de redéfinir les règles du jeu en Afrique – et peut-être au-delà. En osant défier les modèles établis, le Burkina Faso, le Mali et le Niger écrivent un nouveau chapitre de l’histoire sahélienne. Entre pragmatisme économique et idéal panafricain, cette confédération émergente pourrait bien inspirer d’autres nations à emboîter le pas, forgeant ainsi un front uni face aux défis du XXIᵉ siècle.

Rédaction : Horus-Gabriel Buzitu

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