Le Canada traverse une période politique tumultueuse alors que les électeurs se rendent aux urnes ce 28 avril 2025 pour les élections fédérales anticipées. Ce scrutin, marqué par des tensions géopolitiques inédites, met en lumière l’impact des politiques agressives du président américain Donald Trump sur le paysage politique canadien.
Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a pris les rênes du Parti libéral après la démission de Justin Trudeau en janvier dernier. En tant que nouveau Premier ministre, Carney a rapidement convoqué des élections anticipées, une décision stratégique visant à consolider le soutien des Canadiens face aux défis imposés par leur voisin du sud.
La campagne électorale de Carney s’est concentrée sur la défense de la souveraineté canadienne. Il a dénoncé les droits de douane imposés par Trump, qui affectent des secteurs clés comme l’automobile et l’acier, et a mis en garde contre les menaces d’annexion répétées du président américain. « Les États-Unis veulent nous briser pour pouvoir nous posséder », a-t-il déclaré lors de ses discours, soulignant l’importance de l’expérience dans la gestion des crises économiques et politiques.
Cette approche semble porter ses fruits. Après une période d’impopularité sous Justin Trudeau, les libéraux regagnent du terrain dans les sondages, rivalisant avec le Parti conservateur dirigé par Pierre Poilievre. Ce dernier, souvent comparé à Trump pour ses positions populistes et son programme axé sur la réduction des impôts et des dépenses publiques, a vu son avance s’effriter face à la montée en puissance de Carney.
Alors que le Canada s’apprête à élire son nouveau Premier ministre, une question cruciale demeure : qui sera le mieux placé pour défendre les intérêts du pays dans ce moment charnière de son histoire ? Les résultats de cette élection pourraient bien redéfinir les relations entre Ottawa et Washington pour les années à venir.
REDACTION : Horus-Gabriel Buzitu