Le vendredi 20 septembre 2024, aux environs de 17h, des éléments en tenue des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont semé la terreur au Centre de Numbi, dans le groupement de Buzi, Chefferie de Buhavu. Selon la société civile locale, ces hommes armés ont ouvert le feu sans motif apparent, causant la mort de quatre civils et blessant huit autres. Les blessés sont actuellement pris en charge par le Centre Hospitalier de Numbi.
Des témoins sur place rapportent que les tirs ont été soudains et sans provocation, entraînant des conséquences tragiques pour les habitants de la région. Le bilan provisoire fait état de quatre morts et huit blessés, soulignant la gravité de l’incident. La veille, le jeudi 19 septembre 2024, Dieudonné Barhondeza, un défenseur des droits humains, a également été assassiné par balles aux environs de 7h du matin par un membre du groupe armé local “Raiya Mutombimoki”.
Face à cette recrudescence de la violence dans le Territoire de Kalehe, Delphin Birambi, représentant de la société civile, a lancé un appel urgent au Gouvernement.
“Nous demandons au Gouvernement d’intervenir urgemment pour limiter les dégâts causés par certains malfaiteurs parmi les militaires FARDC et les éléments des groupes armés appelés abusivement Wazalendo. Il est impératif de sécuriser la population et leurs biens, comme le stipule la Constitution de la RDC. Nous appelons également la justice militaire à organiser des audiences foraines pour juger et condamner tous les malfaiteurs concernés”, a-t-il déclaré.
Cette situation alarmante met en lumière la nécessité d’une action rapide et décisive pour restaurer la sécurité et la paix dans la région de Kalehe. La protection des civils et le respect des droits humains doivent être des priorités absolues pour les autorités congolaises.