RDC: Une légère baisse de prix des produits agricole en 2026-2027, selon la Banque mondiale (Rapport)

Les prix des produits agricoles en République démocratique du Congo (RDC) devraient rester relativement stables en 2025 avant d’enregistrer une légère baisse entre 2026 et 2027, selon un rapport de la Banque mondiale publié fin juillet. Ce document, consacré à la situation économique du pays, met en lumière les tendances du marché agricole et appelle à une diversification de l’économie congolaise.

D’après l’institution financière internationale, les prix des denrées agricoles pourraient subir des variations contrastées dans les prochaines années.

En 2025, les boissons telles que le café et le cacao devraient connaître une hausse temporaire en raison de perturbations liées aux conditions climatiques. À l’inverse, les prix des produits alimentaires pourraient diminuer, portés par une augmentation des stocks de riz et un ralentissement de la demande en soja.

Cependant, entre 2026 et 2027, une légère baisse générale des prix agricoles est anticipée. Ceci s’expliquerait par une meilleure régulation des marchés et une stabilisation partielle de l’offre.

Autre, le rapport souligne également la forte dépendance de la RDC vis-à-vis des secteurs extractifs (mines et pétrole) ainsi que des importations. Chaque année, le pays dépense près de 3 milliards USD en produits agroalimentaires étrangers, une facture qui pèse sur sa balance commerciale.

Par conséquent, la Banque mondiale recommande des réformes structurelles, notamment la promotion de la production et de la transformation locales.

Les experts insistent sur l’urgence de moderniser l’agriculture congolaise pour limiter les importations et créer une économie plus résiliente. Si des efforts sont engagés, la RDC pourrait progressivement réduire sa dépendance extérieure et stabiliser ses marchés intérieurs.

Il convient de rappeler qu’une telle stratégie permettrait non seulement de renforcer la sécurité alimentaire, mais aussi de stimuler l’emploi et les investissements dans le secteur agricole.

Par Dieumerci Anawezi

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