La province du Lualaba, en République Démocratique du Congo (RDC), s’apprête à mettre en œuvre un programme de gratuité des accouchements. Cette annonce a été officialisée par la gouverneure de la province, Fifi Masuka, via son compte X (anciennement Twitter) en fin de semaine dernière. Une décision saluée comme une avancée majeure pour la santé maternelle et infantile dans la région.
Selon la cheffe de l’exécutif provincial, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la Couverture Santé Universelle (CSU), un projet porté par le président Félix Tshisekedi. Elle résulte d’un entretien entre la gouverneure et le Directeur général du Fonds de solidarité de la santé, structure clé dans la mise en œuvre de la CSU.
« La santé des mamans et des enfants est une priorité absolue pour notre gouvernement provincial. Après son lancement à Kinshasa en 2023, cette mesure arrive enfin chez nous. Elle était attendue, espérée, nécessaire. Et elle devient réalité. », a affirmé Fifi Masuka dans sa publication.
La gratuité de la maternité et des soins aux nouveau-nés constitue, selon les autorités congolaises, la première étape concrète de la CSU. Lors du lancement du programme à Kinshasa en 2023, le président Tshisekedi avait souligné son objectif fondamental : « garantir des soins et des services de santé de qualité et gratuits à toutes les femmes enceintes, à celles qui ont accouché et aux nouveau-nés pendant leur premier mois de vie. »
Cette initiative vise à réduire la mortalité maternelle et infantile, un enjeu crucial en RDC où l’accès aux soins reste limité pour de nombreuses familles. En supprimant les barrières financières, le gouvernement provincial du Lualaba espère favoriser un suivi médical régulier des grossesses et des accouchements sécurisés.
Le Lualaba rejoint ainsi Kinshasa dans l’application de cette politique sociale, avec l’ambition d’étendre progressivement la CSU à d’autres provinces. Une chose est certaine : cette mesure renforce le discours du président Tshisekedi sur la santé comme droit fondamental, tout en illustrant l’engagement des gouvernorats à traduire en actions les priorités nationales.
Par Djorres Tshivuadi