Une révolution technologique vient de s’opérer dans le système éducatif congolais. Sous la conduite de la Ministre d’État de l’Éducation nationale, Son Excellence Raissa Malu, accompagnée du Vice-ministre Jean-Pierre Kezamudru, le centre de correction de l’Examen d’État (EXETAT) à Kinshasa a officiellement inauguré, ce jeudi, ses nouvelles installations équipées d’un logiciel innovant basé sur l’intelligence artificielle (IA). Une avancée majeure pour accélérer, sécuriser et moderniser la correction des copies de milliers de candidats.
C’est dans un climat d’enthousiasme que les hautes autorités éducatives ont dévoilé le centre de correction rénové de l’EXETAT, situé dans la capitale congolaise. Désormais doté d’une technologie d’IA de pointe, ce logiciel permet non seulement de corriger les épreuves avec une rapidité inédite, mais aussi de garantir une fiabilité optimale, réduisant ainsi les risques d’erreurs humaines et de fraudes.
« Aujourd’hui, nous tournons une page essentielle pour notre système éducatif. L’IA n’est pas un luxe, c’est un outil stratégique pour renforcer l’équité et la crédibilité de nos évaluations nationales », a déclaré la Ministre Raissa Malu lors de son discours inaugural.
Le logiciel intelligent, développé en partenariat avec des experts internationaux en éducation et en technologie, analyse les copies numérisées en utilisant des algorithmes capables de reconnaître les écritures, d’évaluer les réponses selon des grilles prédéfinies, et même de détecter les similitudes suspectes entre copies. Les correcteurs humains interviennent en complément pour valider les résultats complexes ou contextuels, assurant ainsi un équilibre entre innovation et expertise pédagogique.
Selon le Vice-ministre Jean-Pierre Kezamudru, « ce système réduit le temps de correction de 60 %, tout en offrant une transparence totale aux élèves et à leurs familles. D’ici 2026, l’objectif est d’étendre cette technologie à tous les centres du pays ».
Cette réforme vise à aligner la RDC sur les standards internationaux, tout en luttant contre les dysfonctionnements historiques. Pour les élèves, cette innovation signifie des résultats publiés plus rapidement, avec des garanties accrues d’impartialité.
« L’intelligence artificielle au service de l’intelligence collective : voilà le sens de notre combat pour l’école de demain », a conclu Jean-Pierre Kezamudru, sous les applaudissements des invités.
Une nouvelle ère s’ouvre pour les élèves congolais, avec la promesse d’un système éducatif plus transparent et performant.
Rédaction : Horus-Gabriel Buzitu