État généraux de la justice : Le Statut de Rome comme solution face à une « justice malade » en RDC

Lors de la troisième journée des états généraux de la justice congolaise qui se tient au Centre financier de Kinshasa, le professeur Taylor Lubanga, chargé de mission du Président de la République pour le suivi de la coopération avec la Cour pénale internationale (CPI), a souligné l’importance de l’application du Statut de Rome comme remède potentiel à une « justice malade » en République démocratique du Congo (RDC).

Dans son allocution, le professeur Lubanga a détaillé l’état de coopération entre la RDC et la CPI, évoquant les défis actuels auxquels fait face la justice congolaise. Il a affirmé : « Quant à la réforme, tout ce que nous retenons est que dans l’avenir, il faudrait prévoir de manière claire que, chaque fois que des faits pour lesquels un individu ou un groupe d’individus est poursuivi relèvent du standard de la Cour, le Statut de Rome lui soit appliqué sans ambages. »

Cette déclaration fait écho à un besoin pressant d’une réforme judicieuse pour renforcer l’intégrité et l’efficacité du système judiciaire en RDC. Le professeur Lubanga a exprimé sa conviction que l’intégration systématique des normes du Statut de Rome dans le cadre légal national pourrait non seulement améliorer la qualité de la justice, mais également rétablir la confiance du peuple congolais envers ses institutions judiciaires.

Les états généraux de la justice constituent une plateforme cruciale pour discuter et adresser les lacunes et les dysfonctionnements du système judiciaire congolais. En mettant l’accent sur le Statut de Rome, Lubanga appelle à une approche plus rigoureuse et respectueuse des normes internationales, tout en soulignant que cela pourrait constituer un pas significatif vers la fin de l’impunité et la promotion de la justice pour toutes les victimes des crimes atroces.

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